samedi 18 octobre 2008

Administrateur base de données - La Métier



De plus en plus d’entreprises ont à gérer des volumes importants d’informations nécessaires à l’exploitation quotidienne : adresses clients, tarifs, statistiques, fonds documentaires. La gestion informatisée de ces données s’effectue via des bases de données accessibles à tous les collaborateurs concernés. L'administrateur de bases de données est le technicien expert qui assure le bon fonctionnement de la base de données au quotidien.



Description des tâches / conditions de travail



Le rôle de l'administrateur de bases de données est d’organiser et de gérer en toute fiabilité les systèmes de gestion des données de l'entreprise. Il doit en assurer la cohérence, la qualité et la sécurité. Il peut avoir à gérer plusieurs bases de données.
Il participe au choix des progiciels et à la mise en oeuvre des bases de données de l'entreprise. C’est ensuite lui qui installe, configure, administre et optimise la ou les bases. Au-delà de l’aspect technique, il prend en compte tout l’environnement de l’entreprise ainsi que les besoins et les requêtes des utilisateurs. Il est au carrefour de différents services avec lesquels il travaille. Il peut participer à la formation des utilisateurs dans l’entreprise. Il peut être amené à faire des déplacements dans ou hors de l’entreprise ou intervenir sur la base en dehors des heures ouvrables.Les qualités indispensables : rigueur et sens de la méthode, mais aussi ouverture d'esprit, écoute, sens de la communication et capacité d'adaptation.



Salaires / revenus


Le salaire d’un débutant se situe entre 2 300 et 3 000 € brut par mois selon son niveau d’études et la complexité de la tâche.



Evolution professionnelle


Avec plusieurs années d’expérience, l'administrateur de bases de données peut évoluer vers un poste de chef de projet ou de responsable informatique encadrant toute une équipe d’informaticiens.



Etudes / formations



4 années d'études supérieures en moyenne et une expérience de 5 ans dans le développement informatique sont souhaitables.


- BTS informatique de gestion,
- DUT informatique,
- diplôme d'IUP,
- licence pro, master de recherche, master pro à l'université,
- diplôme d'ingénieur.

jeudi 16 octobre 2008

Casanearshore : le danger des effets d’annonce …


L’accès à une information fiable est essentielle pour développer le business.
Il existe au
Maroc un manque de confiance flagrant dans la communication officielle, au point que les personnes un peu habituées finissent par ne plus croire/écouter ce qui est annoncé. C’est à mon sens un problème majeur pour le développement du pays.
Prenons l’exemple du
Casanearshore. C’est un ouvrage majeur et central de la politique de développement du pays qui doit être livré officiellement en juillet de cette année.
Sur le site officiel, tout semble parfait : « le Casaneashore … blabla … s’inscrit dans la stratégie du plan émergence … blabla … Tata consulting a signé une convention avec l’état …. Blabla … ». Vous vous dites que c’est génial - que dans pas longtemps
Casablanca sera une sorte petit Bangalor à 3 heures de Paris.Vous décidez d’en savoir un peu plus et vous dite qu’au royaume des call center il existe bien un numéro vert pour se renseigner ? Nada ! rien ! Sur le site pas de téléphone, pas d’adresse, juste un formulaire web, avec une vague promesse « on vous recontactera ». Si vous essayez d’avoir un numéro de téléphone accrochez vous.
Vous vous demandez quand vous allez pouvoir vous installer ? Officiellement le centre doit toujours être livré en juillet de cette année. Certain parlent officieusement de novembre, voir de l’année 2008. On est à 3 mois de la livraison et personne ne sait.
Les acteurs économiques avancent ici dans une sorte de brouillard. Chacun est obligé de collecter lui-même l’information utile à son propre business, afin de tenir à jour son propre tableau de bord.
Mais ces défaillances portent aussi préjudice aux nouveaux arrivants. Certains, en basant le développement de leur activité sur ces promesses, risquent de se retrouver déçu, sans parler de ceux qui sont obligés de mettre la clé sous la porte. Tous ces échecs, certes dues en partie à la naïveté, finissent pas donner une mauvaise image du pays.
Le plus rageant est que les choses avancent au Maroc, mais que les « vraies » informations sont noyées dans un flot ou il est impossible, pour le visiteur occasionnel, de faire le trie. En final, dans le doute, la stratégie pragmatique est d’attendre que les choses soient réalisées pour y croire. En attendant personne ne bouge.
MAJ 22 septembre 2007
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L’économiste annonçait en mai 2007 : “Casanearshore park prévoit une livraison par tranches. Un premier ensemble de bureaux (40.000 m2) et services seront mis à disposition en novembre 2007.”
Pour qui s’est rendu recemment sur les lieux, on peut affirmer sans trop se tromper que cette date est fantaisiste. Personnellement je parierai plutôt pour juin 2008.

mercredi 15 octobre 2008

NTIC : Le Maroc, leader dans le domaine

Le Maroc se présente actuellement comme un pays leader de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA) en matière des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), ont souligné les participants à une conférence tenue jeudi à Marrakech.

"La stabilité politique dont jouit le Maroc au plan régional et les efforts déployés par les pouvoirs publics pour généraliser l'éducation et la formation font que le Royaume dispose actuellement de tous les atouts pour maintenir son leadership dans le domaine des NTIC", ont-ils ajouté lors d'un point de presse tenu en marge de cette conférence. Après avoir souligné l'importance de la nouvelle technologie en matière de téléphonie mobile "CDMA, 2000", les conférenciers se sont félicités de son introduction en masse dans la région du Moyen Orient et d'Afrique du Nord. Ils ont souligné, dans ce sens, l'importance de la formation dans le domaine des NTIC pour tirer profit des avantages qu'elles offrent notamment en termes de baisse des coûts et de variété des services. Cette conférence est la première du genre tenue en Afrique du nord pour la présentation de la nouvelle technologie CDMA, une innovation phare de plus en plus répandue à travers le monde. Réunissant des experts et des représentants d'opérateurs et d'entreprises leaders dans le domaine des télécommunications représentant les Etats Unis, le Japon, la Chine et l'Inde, cette rencontre se veut se veut une plate-forme pour la création de synergies dans le domaine des NTIC entre les différents pays de la région.

Source : www.emarrakech.info



lundi 13 octobre 2008

Guide d’évaluation Version expérimentale

Le présent guide d’évaluation du programme Concepteur Réalisateur Java J2EE a été produit dans le
cadre du projet MEDA2 en 2007. Il a été conçu suivant le Cadre méthodologique d’élaboration et de
mise en oeuvre des programmes de formation selon l’Approche Par Compétences. Il complète donc le
Programme de formation, le Guide pédagogique et le Guide d’organisation pédagogique et matérielle.
Ce guide est un des supports à la mise en oeuvre, à titre expérimental, du programme de la formation
Concepteur Réalisateur Java J2EE dans les nouveaux établissements NTIC de Casablanca, Rabat et
Tanger.

Télécharger le guide complet

samedi 11 octobre 2008

Campus Ubisoft: Première école de jeu vidéo au Maroc


Trois en un. Marocains, Canadiens et Français lancent le Campus Ubisoft. Première école de formation pour jeu vidéo au Maroc.

C'est la société du même nom qui compte parmi les plus gros éditeurs mondiaux d'animation 3D qui chapeaute le projet. Elle est installée à Casablanca depuis 1998 et compte 65 salariés. Ubisoft, lors de son 10e anniversaire, avait même annoncé de passer à 200 développeurs d'ici trois ans. Le lancement de Campus Ubisoft confirme cette stratégie: une matière grise locale performante à un coût concurrentiel (formation et salaires). Dès octobre, l'école ouvrira ses portes. Quant à la sélection des futurs étudiants, «elle débute à partir de juin», précise Cyril Vermeil DG d'Ubisoft Maroc. Deux critères sont déterminants: Technicité informatique et créativité artistique.

Positionnement
Le Campus va s'implanter à l'Institut polytechnique, dans les environs de la route d'El Jadida. Ce sont les Québécois, Cégep de Matane, qui vont assurer le rôle de coordinateur pédagogique. D'autres partenaires académiques sont mis à contribution: l'Université Al Akhawayn et l'École nationale du jeu et des médias interactifs numériques d'Angoulême, basée en France. La formule du financement est alléchante. Les frais de formation seront pris en charge par l'Anapec et Ubisoft. En contre partie, «les lauréats seront payés à 5.000 DH par mois durant la première année d'embauche», précise-t-on. Un stage de formation de 6 mois, payé au Smig, complétera la formule. C'est «un modèle mixte qui regroupe formation technique et universitaire», soulignent les fondateurs. Au menu, programmation à l'animation et modélisation 3D, design, conception de niveaux de jeu. Même la gestion de projets est prévue.

Le positionnement d'Ubisoft à Casablanca ne doit pas surprendre. Ses troupes marocaines ont déjà fait leurs preuves en créant, en novembre dernier, un jeu vidéo à 100% made in Morocco. Ceci a nécessité à son équipe à peine 9 mois et 16,5 millions DH. Une prouesse lorsqu'on sait que le coût de production d'un jeu vidéo peut «atteindre les 220 millions de DH et exige en moyenne un an de travail». Nos développeurs ont une autre performance à leur actif, plus actuelle. La conception et la pré-production du dernier long-métrage «Prince of Persia». Son tournage, piloté par les studios Disney, a récemment démarré à Ouarzazate. C'est «la première fois qu'un film de cette envergure est basé sur un jeu vidéo», avait déclaré le DG d'Ubisoft Maroc.
Le Maroc va-t-il saisir sa chance: un hub industriel de l'animation 3D? Cette opportunité d'investissement est symbolisée par la convergence du cinéma avec le jeu vidéo.

L'éventuelle signature d'un mémorandum pour une industrie 3D fait son chemin. De sources sûres, «des discussions ont été tenues dans ce sens, lors d'un récent voyage à Paris, entre le ministère des nouvelles technologies, les tops managements de Casanearshore, et de la CDG», avec des représentants du secteur en France. N'empêche que notre gouvernement doit se remuer. L'Inde a déjà investi ce filon: à Poona, au Sud- est de Bombay, l'achat à la mi-avril du studio indien de Gameloft par Ubisoft le confirme. C'est la première acquisition du genre en Asie du sud-est.

SM le Roi Mohammed VI a inauguré le nouveau Technopolis de Salé



SM le Roi inaugure le nouveau Technopolis de Salé
Salé, 11/10/08 - SM le Roi Mohammed VI a inauguré, samedi à Salé, la première tranche du nouveau Technopolis édifié sur une superficie de 107 hectares avec des investissements globaux de 3,314 milliards DH, dont 2,755 milliards pour les travaux de construction et 559 millions pour l'aménagement.

Après avoir dévoilé la plaque commémorative et coupé le ruban symbolique, SM le Roi a effectué une visite à travers les différentes dépendances de ce Technopolis qui s'étendra à terme sur 300 hectares et qui constitue la matérialisation de la nouvelle vocation de Rabat-Salé dans le secteur des nouvelles technologies, dans le cadre du programme gouvernemental de développement sectoriel "Emergence".

Cette vocation est orientée par la volonté d'affirmer la place du Maroc dans le secteur des industries de la connaissance conformément aux Hautes orientations royales contenues dans le message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants à la 4ème édition des Intégrales de l'investissement tenues en 2006 à Skhirate, dans lequel le Souverain avait notamment souligné la nécessité de faire de l'économie marocaine une économie émergente, intégrée à l'économie mondiale, fondée sur le savoir, profitant des opportunités qu'offre la mondialisation et capable d'attirer des activités à très haute valeur ajoutée.

Créée dans le cadre d'un partenariat entre la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), le ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et la Wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zaers, la Cité de la Technologie bénéficie d'un aménagement novateur et aéré, d'infrastructures et d'une gestion alignées sur les meilleurs standards internationaux pour en faire une destination privilégiée pour les investissements et les projets liés aux secteurs des nouvelles technologies.

Le nouveau pôle offrira une panoplie de prestations aux investisseurs désirant s'y installer, notamment un guichet unique, un centre d'affaires, une banque multimédia, un centre de conférences, un bureau d'embauche, d'autres divers services (comptabilité, banques, assurance, hôtellerie, tour opérateur), en plus d'un complexe sportif et de loisirs, des prestations de santé et un complexe résidentiel.

Technopolis, qui va contribuer à la création de 30.000 nouveaux emplois à l'horizon 2013, fait partie du réseau des parcs en cours de mis en place par "MEDZ", appelés à créer de nouveaux potentiels économiques permettant une croissance soutenue du pays.

Cet important projet, qui va bénéficier du vaste réseau d'établissements universitaires et de grandes écoles de la capitale, fleurons de la recherche au niveau national, est situé à 5 km de l'aéroport de Rabat-Salé, offrant des connexions quotidiennes vers l'Europe, et à seulement 60 minutes de l'aéroport international de Casablanca, avec plus de 300 connexions quotidiennes vers l'Europe, les Etats-Unis et le Moyen Orient.

De plus, sa situation géographique unique, à l'intersection de trois autoroutes principales, le place à moins de deux heures de Tanger, Casablanca ou Fès et facilite ainsi un large accès aux ressources humaines qualifiées.

Véritable plate-forme visant à cristalliser la synergie existant entre ces trois domaines, en lien avec son réseau de partenaires institutionnels, Technopolis fait émerger des pôles d'excellence à même d'insuffler une nouvelle dynamique à la région de Rabat-Salé à travers les entreprises et les institutions fondées sur le savoir qui y seront implantées.

Ce projet est le premier village "intelligent" du Royaume, avec pour vocation la réalisation d'un potentiel massif dans plusieurs secteurs technologiques, la création d'un espace d'épanouissement de projets innovants et la réunion des conditions favorables à l'émergence de secteurs à fort contenu technologique et à forte valeur ajoutée.

Technopolis verra l'émergence et le développement d'importants secteurs tels que "le soft center" qui marquera le Maroc de demain et sera l'ultime support naturel d'exploitation de maintenance de logiciels, ingénierie, gestion de réseaux et la mise en position des ressources fortement qualifiées sur le développement de logiciels.

Il s'agit aussi du marché de délocalisation des métiers, "l'offshoring", qui permettra notamment l'amélioration des savoirs par la concentration des talents, une incitation attractive pour les investisseurs et au secteur de se débarrasser du volet administratif pour se transformer en des plates-formes équipées en hot line et disposant de ressources humaines hautement qualifiées.

L'économie régionale est de plus en plus marquée par le poids des services et leur développement. Avec cette nouvelle dynamique de construction et les chantiers innovants, les sociétés se dirigent massivement vers cet important secteur, entre autres, les galeries marchandes, les grands centres commerciaux, les franchises et les nouvelles enseignes.

Avec la floraison des incubateurs et des pépinières logés au sein des grandes écoles et des universités, des centres d'appels, ainsi que l'offshoring et les sociétés de développement de process, Rabat est en train de constituer un parc technologique des plus pointus, pouvant répondre à toutes les demandes aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale.

Parallèlement, la région reste fidèle à ses secteurs industriels traditionnels tels le textile ou l'agroalimentaire. L'amont du textile a, notamment, connu un nette progression avec des donneurs d'ordre d'envergure comme le maroco-italien "Legler" et l'américain "Fruit of the Loom". D'autres secteur ont aussi vu le jour notamment en aéronautique comme la société "Labinal", filiale du groupe Safran ce qui démontre et confirme la haute technicité et la qualité de l'infrastructure dont jouit la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, auxquels s'ajoute le grand projet de l'aménagement de la vallée du Bouregreg.


Ces projets interviennent dans un contexte mondial marqué par de profonds changements politiques, économiques, culturels ou climatiques, mutations que le Maroc accompagne sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI à travers les différents chantiers lancés dans tous les domaines. Ainsi, sous l'impulsion du Souverain, le Maroc entreprend avec courage et sérénité les actions et les réformes à même de répondre aux enjeux d'un développement harmonieux du pays et aux aspiration de la population.

A son arrivée, SM le Roi a passé en revue un détachement de la Garde royale qui rendait les honneurs, avant d'être salué par le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa, le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar, le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Jamal Rhmani, et le ministre de l'Industrie, du Commerce, des Nouvelles technologies et des investissements étrangers, M. Ahmed Reda Chami.

SM le Roi a été salué également par le Secrétaire perpétuel de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, le wali de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, le président du Conseil de la région, le gouverneur de la préfecture de Salé, le Directeur général de la CDG, le président-directeur général de "MEDZ", le président de la commune urbaine de Salé, le Directeur du Centre régional d'investissement, des directeurs généraux de sociétés et d'entreprises ainsi que par d'autres personnalités.

Offshoring : des métiers d’avenir



De plus en plus d’entreprises se tournent vers les «activités offshoring». Au Maroc, l'offshoring est, en fait, considéré comme l’un des secteurs prioritaires à fort potentiel de développement. Bref, un véritable moteur de croissance.


Le Maroc cherche à avoir une place de premier choix dans le club des pays où les «activités offshoring » sont appelées à réussir. Et il faut dire qu’il possède l'ensemble des atouts pour gagner ce pari. Le Maroc est d’ores et déjà considéré comme une plate-forme idéale pour les centres d’appels, activité « offshoring » par excellence.
Pour démontrer cet état des lieux, une petite définition du concept "offshoring" s’impose. L'offshoring, phénomène naissant de la délocalisation de services, intervient lorsqu'une entreprise délocalise certaines de ses activités, qu'il s'agisse de services informatiques, de processus commerciaux ou encore de réseaux convergents, dans un autre pays. L’objetcif est de bénéficier, soit d'un savoir-faire très pointu, soit d'une législation du travail plus avantageuse sur le plan fiscal ou salarial, ou les deux à la fois, ce qui est encore mieux.
L’époque où les multinationales préféraient délocaliser leurs activités dans des pays d’outre-mer comme la Chine ou encore l’Inde est bien révolue. Cette forme de délocalisation comprend, en effet, nombre de coûts cachés et d'obstacles. Les entreprises, européennes notamment, la découvrent aujourd'hui. Elles sont déçues de découvrir que les avantages tirés d'une implantation dans de tels pays ne livrent pas les économies escomptées, et qu'elles doivent souvent se contenter de réductions minimes. Or, au Maroc, et après son incursion en matière de call-centers, on s’attend à l’émergence d’autres «activités offshorables» ciblées, telles que les services d’assistance Internet, les services financiers, les hautes technologies, le développement de logiciels… En effet, des pronostics et indicateurs positifs plaident en faveur du Maroc en tant que «destination offshore» de plus en plus prisée dans les années à venir.
Géographiquement, le Maroc fait partie du «Peer Group», c’est-à-dire le groupe d’Etats formant la «ceinture de proche délocalisation» par rapport au marché européen. Les autres pays faisant partie de ce groupe sont les pays d’Europe de l’Est, ainsi que ceux dits «du Sud» (Turquie, Tunisie, Egypte, Jordanie, Sénégal…). Et dans la foulée, la compétitivité du Royaume est indiscutable. Le Maroc possède, en effet, une main-d’œuvre qualifiée et abordable, des infrastructures de télécommunication suffisantes et un climat d’affaires favorable. D’autres atouts du Maroc, en terme de compétitivité, ont trait à sa proximité logistique des Etats-Unis et de l’Union européenne, son accès aux marchés arabes et africains, ainsi qu’à certaines de ses ressources naturelles. L’offshoring représente donc un espoir réel pour le Maroc. Créatrice de valeur, cette solution l’est autant pour le pays d’accueil, que pour l’«entreprise offshore» elle-même.

La différence entre J2SE, J2ME, J2EE ???


Le «Java Framework» (Java 2 Platform) est composé de trois éditions, destinées à des usages différents :

  • J2ME : Java 2 Micro Edition est prévu pour le développement d'applications embarquées, notamment sur des assistants personnels et terminaux mobiles ;
  • J2SE : Java 2 Standard Edition est destiné au développement d'applications pour ordinateurs personnels ;
  • J2EE : Java 2 Enterprise Edition, destiné à un usage professionnel avec la mise en oeuvre de serveurs.
Chaque édition propose un environnement complet pour le développement et l'exécution d'applications basées sur Java et comprend notamment une machine virtuelle Java (Java virtual machine) ainsi qu'un ensemble de classes.


Vous avez dit projet ?

Le mot « projet », issu du latin projectum de projicere, qui signifie « Jeter quelque chose vers l’avant », a changé de sens au cours des années. Jusque dans les années 50, le mot « projet » se rapporte au plan de quelque chose à réaliser, et non à l’exécution de ce plan. La chose accomplie était appelée « objet ». Avec l’apparition des techniques de gestion de projet, le mot change de sens pour couvrir à la fois le plan de ce qui sera accompli et la chose accomplie.

Ainsi, aujourd’hui, on appelle « projet » une entreprise temporaire mise en œuvre en vue de créer un produit ou un service unique. Tout projet est donc caractérisé par une date de début et une date de fin, et par l’unicité du produit ou service finalisé. Les projets répondent aux demandes qui sortent du cadre du fonctionnement opérationnel de l’entreprise.

La durée et la quantité des ressources mises en œuvre pour la réalisation d’un projet sont variables : de quelques semaines à plusieurs années. De la même façon une équipe projet peut impliquer quelques personnes ou des dizaines, voire des centaines.

Il s’avère donc très vite nécessaire de coordonner les actions, les ressources, de suivre un planning, d’identifier les risques…

Qu’est ce que le management de projet ?

Les exigences et pressions actuelles, en terme de coûts et de délais, qui pèsent sur les entreprises, ont entraîné la multiplication des projets. Ainsi aujourd’hui l’organisation des entreprises en mode projet vient en complément de l’organisation en mode métier.

La fonction de management de projet répond à ces nécessités. Un ensemble de compétences, d’outils, de méthodes va être appliqué aux activités d’un projet afin d’optimiser la gestion et le déroulement du projet, pour obtenir le résultat souhaité en minimisant les risques et en optimisant l’utilisation des ressources, en maîtrisant les coûts, et enfin en respectant les délais.

Qui est le chef de projet ?

Le chef de projet est le garant du bon déroulement d’un projet, son rôle est d’atteindre les objectifs dans les meilleures conditions possibles.

Il est chargé de la conduite de projet, démarche qui vise à structurer et à optimiser le déroulement d’un projet en :

  • Planifiant,
  • Budgétisant,
  • Gérant les ressources humaines,
  • Minimisant les risques,
  • Assurant le suivi et la coordination de projet.

Le chef de projet TIC au Maroc, en exercice ou postulant, est généralement issu d’un cursus de formation initiale Bac + 4/5, éventuellement complété par un MBA ou un cycle de gestion.

Les qualités recherchées pour un chef de projet incluent le sens des relations humaines, des qualités d’écoute, le sens de l’organisation, des capacités certaines à prendre des décisions, de la souplesse et de la rigueur. . .

SECTEUR NTIC CONCEPTEUR REALISATEUR JAVA J2EE (CRJJ)





SYNTHÈSE DU PROGRAMME D’ÉTUDES








1. Communication à l’oral en français dans un contexte professionnel
2. Communication à l’écrit en français dans un contexte professionnel
3. Techniques de base de programmation objet en Java
4. Techniques avancées de programmation objet en Java
5. Conception orientée objet
6. Architecture J2EE
7. Techniques de développement d’un composant Web J2EE
8. Framework de présentation
9. Techniques de programmation d’un composant métier J2EE
10. Techniques de développement d’un service Web
11. Framework de persistance
12. Veille technologique
13. Développement d’une application Java J2EE


Source : www.ofppt.org.ma

L'offshoring au MAROC



Après les centres d'appels, le Maroc accueillera prochainement des centres de production bancaire, d'assurances et d'informatique, a affirmé, mardi, Jean-René Fourtou, coprésident du groupe d'impulsion économique franco-marocain.
M. Fourtou, qui s'exprimait lors des "Journées de la Jeunesse marocaine", organisées à l'Institut du monde arabe par l'Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE), à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance du Maroc, a relevé que le groupe Capgemini, l'un des leaders mondiaux de l'industrie du conseil et des services informatiques, a décidé de s'implanter au Maroc.

Il a souligné que "Capgemini, qui s'est déplacé la semaine dernière à Casablanca, va implanter son centre de production pour traiter depuis le Maroc toute une série de clients se trouvant en Europe". "Le Groupe Axa et la Banque nationale de Paris examinent aussi l'implantation de leurs centres de production au Maroc", a souligné le président du Conseil de surveillance de Vivendi Universal, ajoutant qu'"il y a là une vraie opportunité à saisir". Selon M. Fourtou, les implantations des entreprises françaises au Maroc dénotent aussi de la "profonde dynamique que vit le Maroc et traduisent la confiance des investisseurs dans l'économie marocaine".

"Cette confiance est largement justifiée", a-t-il dit, rappelant que les grands groupes français du CAC 40 sont déjà présents au Maroc, un "pays qui a entrepris une série de réformes formidables pour doper notamment sa compétitivité à l'échelle internationale".

Sur le plan des ressources humaines, a-t-il poursuivi, les "compétences marocaines ne manquent pas à l'intérieur comme à l'extérieur du pays", indiquant que pour optimiser ces projets d'implantation, des formations spécialisées pourraient être dispensées sur place par les entreprises intéressées.

S'adressant à l'assistance, composée d'étudiants marocains aux grandes écoles, l'ambassadeur du Maroc en France, Fathallah Sijilmassi, a souligné, pour sa part, que la commémoration du 50e anniversaire du Royaume a été l'occasion de mettre en exergue la "profondeur historique et identitaire du Royaume, sa civilisation et sa culture qui ne sont pas nées en 1956". "En raison de cette spécificité marocaine, nous vivons notre passé avec beaucoup de sérénité, notre présent avec lucidité et notre avenir avec ambition", a-t-il observé.

"La commémoration de ce 50e anniversaire a été vécue non seulement comme une étape importante dans le développement de notre pays, mais aussi comme une formidable opportunité pour dresser un bilan, remarquable d'objectivité, de rationalité et de clairvoyance", a dit M. Sijilmassi.

Rendant hommage à la communauté marocaine en France, l'ambassadeur du Maroc à Paris a fait remarquer qu'elle "recèle de compétences extraordinaires et fait preuve d'une vitalité et d'une créativité dans divers domaines, ainsi que d'un attachement à son pays d'origine, le Maroc".

"La principale force de la relation stratégique entre la France et le Maroc réside aussi dans cette dimension humaine riche et diversifiée", a-t-il dit, tout en notant que le "flux de retour de ces compétences dans leur pays d'origine est de plus en plus important". Sur les relations franco-marocaines, M. Sijilmassi a souligné que cette relation obéit à trois critères: diversité, densité et dynamique. "Il est rare de voir une relation entre deux pays aussi riche et diversifiée", a-t-il relevé, soulignant que cette relation doit aussi intégrer les nouvelles réalités pour faire face aux défis et enjeux imposés par la mondialisation.

Pour Driss Benali, analyste économique, le Maroc est un "pays ouvert avec une histoire et une identité affirmées et, par conséquent, il ne cultive pas de complexe et se montre capable de se remettre en cause".
"C'est très rare pour un pays du monde arabe ou du Maghreb", a-t-il ajouté.

Dans son ouverture sur le monde, notamment la France, le Maroc entretient des "relations fortes et stratégiques avec ce pays", a-t-il dit, indiquant que la France est le premier investisseur financier et le premier partenaire commercial du Maroc.

"Mais dans un monde qui évolue vite, il faut intensifier ce partenariat avec des projets nouveaux et des idées nouvelles", a-t-il relevé, notant que les investissements de la France vers les pays de l'Europe centrale "sont plus forts en terme de valeur ajoutée que vers les pays de la Méditerranée du sud". Selon M. Benali, "d'autres créneaux doivent être explorés dans la relation France-Maroc", soulignant que la France "peut aussi aider énormément le Maroc à travers notamment l'Initiative nationale pour le développement humain". "La France ne doit pas simplement rester première dans les investissements, les exportations et les relations économiques mais elle doit avoir comme projet de rester le premier partenaire avec un Maroc qui évolue et qui se positionne autrement dans l'échiquier économique international", a-t-il ajouté.